Durant un entretien avec une entreprise qui vous plaît, vous avez montré votre plus beau visage et mis l’accent sur vos qualités pour convaincre l’entreprise de vous engager. En général, vous devriez vous réjouir et vous féliciter de votre persévérance, qui a maintenant porté ses fruits. En réalité, vous n’êtes que partiellement soulagé car vous devez encore négocier cette offre pour obtenir votre prétention salariale et les avantages supplémentaires dont vous avez besoin. Cette tâche peut s’avérer plus compliquée que prévu surtout si l’entreprise vous fait une proposition bien en dessous de vos prétentions. On vous explique tout sur la réaction et la stratégie de négociation à avoir.
Le salaire comme principale source de motivation
L’argent est une motivation efficace, forte et directe, même si ce n’est pas la seule qu’un candidat peut utiliser pour emporter la négociation. Naturellement, il incite et inspire les talents à fournir davantage d’efforts. L’argent peut être utilisé comme un moyen équitable et très acceptable de récompenser tous les employés, car il n’est pas toujours conseillé ou même possible de promouvoir les employés. Le fait qu’il s’agisse d’un « renforçateur commun » accentue encore le fait qu’il est constamment accepté par tous, partout et à tout moment.
La divulgation du salaire est donc ce que tous les candidats attendent le plus lors d’un entretien d’embauche. Il s’agit d’une étape difficile, car la proposition est souvent en deçà des attentes du candidat.
Comment réagir si la proposition est plus faible que vos prétentions ?
Chaque entreprise a une politique salariale qui lui est propre. Par conséquent, lorsque vous postulez à une offre, vous devez être informé qu’une certaine fourchette de rémunération a déjà été déterminée en interne. Il n’est pas toujours acquis que vous serez satisfait lorsque viendra le moment de déclarer cette somme. Vous devez donc absolument jouer la carte de la « négociation ».
Ne soyez pas crédule pour accepter sans négocier
Vous devez résister à l’envie de céder si la société a fait une offre plus basse après que vous ayez initialement fait part de vos attentes. Même si vous êtes sans emploi depuis un certain temps et que ce poste vous semble être une bouée de sauvetage, vous ne devez pas l’accepter aveuglément, car cela donnerait à votre recruteur une mauvaise impression de la valeur dont vous prétendez être capable. Vous vendre à découvert est une mauvaise tactique, car l’entreprise essaiera toujours de gagner de l’argent, ce qui l’amènera à « négocier » à la baisse aussi longtemps qu’elle le pourra.
En outre, si vous y succombez, vous vous sentirez probablement sous-estimé à votre poste si vous décrochez l’emploi. Faites valoir à votre employeur et à vous-même que vos attentes en matière de rémunération sont raisonnables compte tenu de la nature du poste que vous occuperiez.
Soyez confiant dans vos attentes
La nouvelle du salaire, que vous jugez trop bas compte tenu de vos compétences, vous a probablement fait froid dans le dos. Ne vous inquiétez pas ! Allez-y doucement tout en démontrant que vous êtes conscient de votre valeur sur le marché. Tout au long de votre tentative de négociation, votre recruteur ne doit pas se sentir insulté. Il est essentiel que vous conversiez avec tact, diplomatie et, surtout, transparence. Vous devez expliquer à l’employeur pourquoi vous maintenez votre demande initiale tout en soulignant que lui seul est habilité à prendre la décision finale.
Ne vous laissez pas berner ; il est conscient qu’en étant trop dur avec vous, il peut perdre un candidat potentiel. Le responsable RH prévoit généralement d’avoir des personnes sur la liste d’attente, alors ne jouez pas avec le feu en insinuant que « c’est ça ou rien ».
Si aucun accord n’a été trouvé, vous pouvez essayer de faire un pari :
- en misant sur le risque de quitter votre emploi.
- en appuyant sur le fait que vous n’avez pas reçu l’augmentation annuelle (car vous ne l’aurez pas si vous êtes arriver après le 1er juillet).
- en essayant une dernière fois de décrire vos principaux atouts.
- en essayant d’obtenir des congés/RTT.
Fixez un arrangement pour l’avenir
Si vous avez épuisé toutes les autres options et que l’employeur ne veut toujours pas bouger, l’arrangement à l’amiable est votre seule option. En termes simples, vous acceptez la rémunération proposée par l’entreprise, sous réserve d’une augmentation de salaire à la suite de la période d’essai ou lors des entretiens salariaux annuels. Vous devrez être extrêmement persuasif et sûr de vous. Faites comprendre que vous êtes conscient de votre valeur et que vous prendrez toutes les mesures nécessaires pour la soutenir. Si vous acceptez de travailler pendant un certain temps à un salaire inférieur, vous n’avez rien à perdre.
Au contraire, cela vous donnera l’occasion de mettre en valeur les capacités dont vous vous êtes vanté lors de l’entretien, ce qui soutiendra ensuite le premier salaire que vous avez demandé. Si vous parvenez à convaincre votre patron, il ne vous licenciera pas puisqu’il est conscient des coûts associés à une nouvelle embauche. Vous avez la responsabilité de vous conduire de manière professionnelle en produisant un travail irréprochable.
