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Impact environnemental des jeux vidéo : le PC, un poids lourd insoupçonné

Alors que l’industrie du jeu vidéo continue de se développer à une vitesse fulgurante, une nouvelle étude révèle des informations surprenantes sur l’empreinte carbone des différents supports de jeux. Loin des idées préconçues, ce ne sont pas les consoles de salon qui dominent en termes d’émissions, mais bien les PC. Découvrez comment chaque plateforme contribue à l’impact environnemental global de ce secteur florissant.

Les 3 infos à ne pas manquer

  • Le PC émet 149 kg CO₂e par an, soit plus que les consoles et les mobiles.
  • Les consoles de salon produisent environ 72 kg CO₂e par an pour des modèles comme la Xbox ou la PS5.
  • Le téléchargement numérique est beaucoup plus écologique que la production physique de jeux.

Impact du PC dans le secteur du jeu vidéo

Les ordinateurs dédiés au jeu surpassent largement les consoles et les mobiles en matière d’émissions de CO₂. Avec une utilisation moyenne de 2 heures et 25 minutes par jour, chaque PC rejette environ 149 kg de CO₂e par an. Étant donné que le nombre de joueurs sur PC atteint 1,86 milliard dans le monde, cela représenterait un total colossal de 277,14 millions de tonnes de CO₂e chaque année.

Comparaison avec les consoles de salon et mobiles

Les consoles de salon, telles que la Xbox et la PS5, affichent des chiffres bien inférieurs en termes d’émissions, avec 72 kg de CO₂e par an. Ces chiffres sont basés sur la vente de 90 millions de ces modèles jusqu’en juin 2024, ce qui équivaut à une empreinte annuelle de 6,48 millions de tonnes de CO₂e. La génération précédente de consoles, comme la PS4, a généré 8,9 millions de tonnes de CO₂e durant sa période de production et de transport de 2013 à 2019.

Quant aux jeux mobiles, bien que chaque joueur émette environ 20 kg de CO₂e par an pour une moyenne de 1,62 heure de jeu quotidienne, l’impact collectif reste significatif. Avec 2,9 milliards d’utilisateurs, cela représente 58 millions de tonnes de CO₂e, comparable aux émissions annuelles de la Grèce.

L’impact de la distribution numérique et du streaming

La distribution des jeux vidéo joue également un rôle dans l’empreinte écologique. La production d’un million de disques physiques, y compris l’emballage, engendre 312 tonnes de CO₂e, sans compter le transport. En comparaison, le téléchargement du même nombre de jeux ne génère que trois tonnes de CO₂e.

Le streaming, de plus en plus populaire, n’est pas anodin non plus. Une heure de streaming YouTube génère 3,2 kg de CO₂e. Si chaque joueur regardait 30 minutes de contenu par jour, cela représenterait 584 kg de CO₂e par an par joueur.

Solutions pour réduire l’empreinte carbone du jeu vidéo

Les joueurs peuvent réduire leur impact en choisissant le numérique plutôt que le physique et en évitant les accessoires inutiles. Quant aux studios de développement, l’optimisation logicielle peut contribuer à diminuer la consommation électrique des jeux, offrant ainsi une solution pour réduire l’empreinte carbone globale du secteur.

Historiquement, l’industrie du jeu vidéo a débuté avec des consoles dédiées, comme l’Atari 2600, qui ont marqué les années 70 et 80. Avec l’évolution technologique, les consoles ont gagné en puissance, tandis que le PC est devenu une plateforme de choix pour les jeux les plus exigeants. Les smartphones ont, quant à eux, démocratisé l’accès aux jeux, rendant ce divertissement accessible à une audience sans cesse croissante.

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